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une tasse de thé | ft. Aby

Dystopia » Cave aux personnages » La piste scénaristique » Archives des RP

Anonymous
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  • Posté Jeu 23 Avr - 23:25

    Message n°501 (1)

L’obscurité était épaisse, presque pesante ; aucune lumière du jour en filtrait en ce lieu situé sous les fondations d’une des tours les plus miteuses du secteur Fidelis ; pas si loin que ça de la célèbre arène qui faisait tristement la réputation du coin. L’air ambiant était lourd, sale, saturé d’une odeur d’huile si forte qu’elle donnait l’impression d’une certaine viscosité sur la peau. Au milieu de ces flagrances typiquement industrielles, un relent de putréfaction ; à croire que certaines carcasses balancées ici étaient celles de cyborgs, ou que certains avaient profité du chaos et des montagnes d’ordures pour se débarrasser de corps.

Erika n’était pas encore tombée sur un cadavre ; humain, du moins. Elle fouillait, pourtant, éclairée par PLS-01, un robot bipède et à la forme humanoïde domestique, suivie de près par un autre de ses robots, chenillé celui-ci, qu’elle avait surnommé Mule ; à la base un robot travailleur pour faire de la manutention dans les entrepôts, ressemblant à une remorque, sur lequel elle accumulait ses trouvailles.  

Elle avait gagné l’information sur l’existence de ce lieu, et surtout de ses opportunités, en rendant quelques services à des frappes locales, alors, elle avait foncé pour récupérer ce qu’elle pouvait. Elle cherchait surtout des pièces, pour réparer, améliorer la petite flotte de robot qu’elle commençait à se constituer. Elle avait un peu de tout ; un domestique, deux travailleurs, un technique, quelques drones autonomes . Et elle en était vraiment fière. Ils ne payaient vraiment pas de mine ; elle avait trouvé, échangé ou récupéré des carcasses en plus ou moins bon état, et avait fait un patchwork pas possible pour les remettre en service. Si on lui demandé, un an plus tôt, de faire ce qu’elle avait fait en système D, elle n’aurait clairement pas réussit. Ses débuts dans les bas-fonds de la société n’avait pas été évidents, et c’était un euphémisme, mais, elle commençait à vraiment prendre ses marques. Elle connaissait maintenant plus ou moins du monde. Elle savait comment éviter de se faire remarquer. Et elle commençait à avoir du matériel, certes, d’une qualité qui se situait quelque part entre mauvaise et exécrable.

En l'occurrence, elle avait pour l’instant trouvé pas mal de trucs intéressants. Des cellules de batterie presque intactes. Pas mal de servo-moteurs en parfait état. Quelques unités centrales et processeurs. Pas du tout de carcasse de robots réparables, mais, elle n’y comptait pas trop de toute façon. Elle allait pouvoir faire quand même de patchwork, peut-être accomplir quelques contrats. Elle était dans le biz.  

Alors qu’elle farfouillait une énième carcasse, déjà bien pillée, dans l’espoir de tomber sur une pépite oubliée, un bruit capta son attention. Elle se retourna, inquiète, avant d’annoncer de sa petite voix :

« PLS, éclaire les alentours
- Ne vous inquiétez pas, madame. Tout sera ru-ti-lant. Début du cycle de nettoyage » annonça la machine de sa voix synthétisée de façon à être la plus agréable possible, et qui du coup finissait par être extrêmement agaçante, alors qu’elle commençait à obéir.

Rien. Ou du moins. Rien d’apparant. L’ambiance était vraiment… pesante. Mais, normalement, seuls ses indics et ceux qui bossaient pour cette décharge pouvaient accéder au lieu. Elle psychota un peu. Il lui sembla entendre un autre bruit, alors, elle décida de parler à voix haute :

« Y’a quelqu’un ? Si c’est le cas, manifestez vous. Je vous préviens. Je suis armée, et prête à me…»  

Elle s’effondra brusquement, prise de spasmes. Une crise d’épilepsie, arrivée, comme d’habitude, au timing juste parfait pour lui enlever toute forme de crédit ou de dignité. Franchement. Sérieusement.  Heureusement qu’à ce moment là, au sol, en train de trembler et de baver partout, elle n’était pas consciente.

Sans trop s’inquiéter, l’éclairage de PLS-01 s’orienta vers elle, et il fit ce pourquoi il avait été reprogrammé. Mécaniquement, de gestes bien précis, d’un contact étrangement doux par rapport à sa lourdeur habituel, il la plaça en position latérale de sécurité, alors qu’il lançait jovialement, à voix haute, la phrase associée à cette action :

« Peut-être reprendrez-vous une autre tasse de thé ? »  

Hey toi:
Abraham Cloak
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  • Posté Mer 6 Mai - 17:26

    Message n°667 (2)

« Dans le doute, tu devrais vérifier dans la décharge... Je suis presque sûr qu'une partie a fini là-bas. C'est quand même con quand on y pense, c'était un bon combattant... »

Les cadavres s'entassaient à Malevolence tout autant que les gains ou même les pertes. Pour Aby, cela faisait partie intégrante du décor, il était né dans le coin, avait certes grandit à l'internat des spectres et avait ensuite œuvré comme tel mais il n'avait jamais réellement quitté Fidélis et même ce foutue quartier qui l'avait vu naître. Probablement parce qu'au fond de lui, c'était aussi une partie de son identité. Il était clair qu'à son âge, il n'y avait aucune famille à retrouver, si tant est qu'il y en ait eu une un jour... Un bébé trouvé dans les égouts, ça ne courrait pas les rues. On l'avait juste pondu pour mieux le laisser crever là. Et c'est par cette même entrée qu'il allait passer pour rejoindre le charnier ou beaucoup de crève-la-dalle allaient chercher de quoi subvenir à leurs besoins. Toute la ferraille qu'on y trouvait avec plus ou moins de valeur si tant est qu'un avait le courage de fouiller dans la merde et les tripes. Et c'est bien ce que Aby comptait faire, car ce qu'il cherchait n'était rien de moins que ce qui restait d'un homme qui l'avait durement arnaqué aux cartes et Aby comptait bien récupérer ce qu'il avait perdu.

La démarche claudicante, il entame son chemin dans la pénombre, serein malgré tout. C'est que le vieux connaissait bien le coin mine de rien, à presque soixante-dix balais. Et puis, il n'était pas seul, jamais, pas vraiment en tout cas. Visiblement, quelqu'un d'autre avait des raisons aussi de venir crapahuter dans les parages, accompagné d'un droïde. La clope au bec, le vieux bougre reste caché dans un coin sombre, son chapeau bien enfoncé sur son crâne alors qu'il observe la petite crapule qui fouine dans les décombres à la recherche dont ne sais quoi. Il reste là, bras croisés à l'observer. Elle, par contre, elle était tout sauf sereine. On aurait dit un rat des champs mal dégrossit qui avait peur de se faire surprendre à la moindre occasion. Manque de chance pour elle, c'était le cas et avant même de réaliser qu'elle était épiée, elle s'écroula comme une masse, convulsant comme si elle venait de fourrer les doigts dans une prise électrique.

Sortant de l'ombre, Abraham ajusta son chapeau d'une main, de l'autre arracha la cigarette à ses lèvres. La pauvre gosse se tortillait sur le sol comme un poisson hors de l'eau pendant que son idiot de droïde tentait de la rassurer. L'homme s'approcha, ses jambes mécaniques couinant sous le tissus de son pantalon et lui donnait une démarche incertaine alors qu'il grogne, presque embêter par la situation.

« Alors, qu'est-ce qu'on a là... ? »

Il se baisse, accroupit près de la mioche, ignorant le droïde qui baragouinait on ne sait quoi au sujet d'une tasse de thé. Le vieux croulant tapote sa clope, laissant les cendres tomber au sol tout en observant la pauvre bête au bout de sa vie sans la moindre once de compassion. Son regard était vide, celui d'un prédateur qui analyse sa proie. Soudainement, les lèvres se tendent alors qu'un sifflement résonne dans les canaux souterrains et un à un, trois chiens font leur apparition. Le premier est petit, presque trop mignon, un charmant beagle qui déboule en frétillant de la queue pour venir renifler la jambe de l'inconnu sur le sol. S'en suit dans un râle haletant, un Carlin qui préfère renifler le sol plutôt que de porter attention à la jeune fille. Puis vient finalement un énorme Cane Corso, massif et imposant au pas lent mais serein qui s'approche à son tour, posant son séant près de son maître. Aby pivote le visage, fronce les sourcils en flattant le poitrail de l'énorme animal à ses côté et beugle.

« Où est passé Cerbère ? Où est donc ce fumier ?! Raclure, viens ici quand je t'appelle !!! »


Si les trois chiens sont dociles et presque doux malgré leur apparence, le dernier qui se montre a l'aspect terrifiant d'une machine à tuer. Plus cyborg que ses compagnons, il s'approche non sans méfiance, répondant par un grognement défiant son maître, ses babines se retroussant pour dévoilant une ranger de crocs d'aciers, acérés qui avaient déjà fait couler beaucoup de sang. Abraham retire son chapeau et brutalement, vient frapper le museau du doberman avec, le faisant taire aussi sec. L'animal étouffe un couinement avant de baisser la tête alors que son maître grommelle.

« Fermes ta gueule, d'où tu me grognes dessus sac à merde ? »

L'animal ne bronche pas, ses yeux effrayant se pose sur la pauvre fille qui semble avoir enfin cesser de convulser. Et le voilà qui retente de grogner à nouveau, sans doute pour protéger son maître cette fois. Mais le vieil homme qui repose son vieux chapeau de cowboy semble plus occupé par la fille que par le chien.

« Celle là est pas à bouffé mon gros... » Il tend la main, glissant ses doigts dans la chevelure brune de la jeune femme, effleurant les cicatrices sur son crâne. « Bah alors gamine, on a plus sa puce... ? C'est con ça, dis donc.... »
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  • Posté Jeu 7 Mai - 20:17

    Message n°672 (3)

Le voile se leva d’un coup ; et, si son retour à la réalité commença lentement, une soudaine et brutale pulsion d’adrénaline vint l’éclairer directement. Elle était en danger ; ou du moins, elle se sentait comme tel, quand au moment de son réveil, elle sentit plusieurs présences autour d’elle. Il n’y avait pas que PLS ; mais au moins un homme, et surtout, un clebs. Son regard planté dans le sien, elle réalisa qu’il était cybernétisé ; et, l’espace d’un instant, cru qu’elle allait se faire bouffer sur place, sans aucune forme de pitié.

Un frisson lui traversa l’échine, puis, un sursaut, au moment où l’autre passa sa main dans ses cheveux qui repoussaient tranquillement, n’étant pas encore arrivés à ses épaules et ayant encore un peu à faire avant d’en arriver à ce stade. Ils étaient chaotiques, à l’image de la vie d’Erika depuis sa descente aux enfers.

Mais qu’est-ce qu’il foutait ? Son rythme cardiaque explosa, et, à ce moment là, elle eut peur de bien des choses. Les possibilités défilaient dans son esprit, alors qu’elle songeait de plus en plus au vieux pétard fourré dans sa poche ; une antiquité en termes technologique mais qui, très compact, tenait dans sa poche. C’était le dernier cadeau de Ronin, qui lui avait à peine expliquer l’utilisation ; charge, pointe et appuie ; qu’elle n’avait jamais décidé à utiliser, trop effrayée par l’objet pour le faire.

Elle cligna frénétiquement des yeux, alors qu’elle écoutait attentivement ses mots. Elle ne tarda pas à rétorquer :

« Une puce ? Quelle puce ? » elle minaudait de manière pathétique, essayant de mentir pour sauver sa vie. Elle ne savait pas à qui elle avait affaire. Elle continua, de sa petite voix chétive, tout en faisant les gros yeux à celui qu’elle voyait comme un agresseur : « S’il vous plaît, je n’ai rien, je n’ai personne… et je suis… Malade ? » peut être que ça lui évitera d’être bouffée. Ou autre. Ce n’était pas vraiment le cas ; ou du moins, au sens virologique ou bactériologique. Mais voilà.  

Face à ce vieil homme, elle avait décidé de tenté la voie de la compassion et de la pitié. Si elle savait à quel point elle n’avait pas choisi les bonnes ficelles. Dans tous les cas, elle avait joué ses cartes, à l’arrache ; et commençait déjà à réfléchir à d’autres réponses et possibilités pour se sortir de cette situation, qui était celle qu’elle craignait le plus ; et de loin.
Abraham Cloak
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  • Posté Lun 11 Mai - 22:08

    Message n°686 (4)

Pauvre bête.
Si seule, désemparée, esseulée... Et Pour Abraham, cela ne faisait absolument aucune différence. Totale incorruptible, l'homme là, se redressant tranquillement tout en venant à nouveau glisser sa cigarette entre ses lèvres. Il inspire puis souffle par le nez un long nuage âcre alors que la demoiselle lui explique être malade. Un rire gras fait frémir la gorge du vieux loup qui lâche abruptement.

« Moi aussi ma jolie, c'est pour ça que toutes les nuits je pisse au lit ! »

Connasse. Sérieusement, elle croyait l'amadouer comme ça ? Cette pouffiasse n'avait pas loindre idée de ce qui se cachait sous ce chapeau de cuir, comme tout ceux qui cotoyait le vieillard. On le prenait pour un vrai bourricot un peu trop porté sur l'alcool et la fumette, qui aimait parier à l'arène et ce, sans aucune vergogne. Mais c'était foutrement mal le connaître et savoir de quoi il était capable. En fait non, certain le savait et c'est bien pour ça qu'il était un des rares qui n'avait plus le droit de combattre à Malevolence. Parait-il que c'était pas juste, que lui et ses chiens, ça faisait trop de dégâts et ça pourrissait les paris.

« Je sais pas ce que tu tiens dans ma poche ma douce, mais je conseil vivement de ne pas en faire usage. Je veux bien envisager que t'as été bercé trop près du mur mais pas que tu sois idiote au point de vouloir rivaliser avec mes amis... »

L'homme esquisse un rictus amusé et mauvais à la fois, plus il regarde la petite, plus il a une vilaine envie de s'amuser avec elle, comme il le faisait avec les petits spectres de l'internat. Mais elle, ce n'était pas une spectre, si les marmots avaient l'habitude de courir vite et de sauter haut pour protéger leur miches, il se demandait de ce qui en était pour cette épave qui traînait dans la fange.

« Laisse-moi te les présenter.... tu vois celui là ? Le premier qui est venu te renifler l'cul... » Il désigne le Beagle qui couine et remue la queue. « C'est Hermès. Comme ça il a l'air mignon mais ce petit enfoiré à une gatling intégrée, au moindre mauvais geste de ta part, tu te fait mitrailler la mouille tellement fort que tu ressemblera à une meule de gruyère au fin fond des égouts. Mais ! Parce qu'il y a un mais... » Il se gargarise avant de retirer sa cigarette de sa bouche, crachant sur le sol et désigne le petit Carlin qui fixe l'inconnue de son regard idiot. « Je prend en compte que tu peux être rapide... et comme Hermès est un peu trop gentil... Je te met en garde contre cette petite pourriture qu'est Hellhound. » Le chien étouffe un grognement peu ragoutant, comme tout ceux de sa race. « Celui là à deux poches de napalm dans le ventre... tu sais ce que ça fait le napalm ? Ça te crame jusqu'à l'os. C'est vicieux comme combustible tu sais, t'aurais largement le temps de souffrir en te prenant un jet de flamme digne d'un pet de dragon. C'est toi qui vois, mais là encore, ça passe pas à tout les coups alors laisse moi te présenter la grosse bête... » Cette fois, le Carne Corso au calme presque effrayant se lève, venant se mettre devant son maître. L'animal était si large et si gros, qu'il faisait aisément la taille d'un petit poney. Abraham le flatte avant de presser l'arrière de son oreille, dans un bruit mécanique, son flanc souffre comme un coffre de véhicule, dévoilant un espace de stockage remplit d'armes à feu et de lames en tout genre. « Lui ma beauté, c'est Hammer et comme tu vois, on peut dire qu'il en a dans le ventre...» il rit, saisissant une arme qu'il charge d'un mouvement rapide avant de la braquer vers la cuisse du chien qui ne bouge pas. Aby glisse un regard en biais puis appuie sur la détente, le coup de feu résonne et la balle heurte la cuisse de l'animal sans même passé sa peau. Le monstre frémit néanmoins alors que son maître jette l'arme là où l'avait saisit puis appuie de nouveau derrière son oreille pour refermer son ventre. « ça c'est un bon chien, hein mon gros ?! » Il rit à gorge déployée avant de contourner l'animal, se cachant derrière et croise les bras sur son dos, jetant un œil amusé à la jeune femme. « Sacré bouclier hein ? Mais tu sais, le pire du pire, en fait, c'est Cerbère. » Il n'a pas besoin de le désigner qu'au simple son de son nom, le doberman s'approche, grognement gutturale qui remonte le long de sa gorge. Lui, n'a clairement pas la gentillesse et l’éducation des trois autres. « Crois-moi celui-là il te loupera pas. Tu peux éviter les balles, le feu, mais lui il te rattrapera quoi qu'il arrive et il te bouffera avant même que tu aie eu le temps de prier pour ton joli petit cul. » Il fait la moue, gratte sa barbe mal rasée. « Alors dis moi, tu veux toujours jouer à ce petit jeu ? Sinon tu peux te montrer raisonnable et me dire pourquoi t'as plus ta puce et me donner ton identité... » A côté de lui, le carlin éternue, libérant un minuscule jet de flamme qui émet une vive lumière.
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