Dystopia

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Anonymous
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  • Posté Sam 25 Avr - 23:42

    Message n°562 (1)

Adossée dans un recoin sombre d’un renfoncement de cette rue, Erika n’était clairement pas sereine. Mais elle avait maintenant l’habitude d’évoluer de manière discrète et anonyme que ce soit dans le ghetto, ou même maintenant, les bas-fonds. Et puis, elle était venue préparée. Le plan du quartier, les caméras actives, vandalisées. Son seul souci majeur restait les drones, mais, étrangement, ils étaient peu nombreux et ne faisait pas long feu dans ces étages aussi bas, d’un secteur aussi craignos. Il commençait à se faire tard, dans cet endroit où la lumière naturelle n’existait pas. Mais l’éclairage des rues, s’il marchait encore, variait en fonction de leur ; afin que le cycle du jour et de la nuit puisse être suivi de manière consciente et inconsciente par les malheureux qui avaient à fréquenter les lieux. Elle n’était pas sereine également parce qu’elle n’était plus très loin d’une fameuse arène, dont la réputation était même parvenue à ses oreilles alors qu’elle était pourtant placée tout en haut de la société. Elle se doutait que les membres de son ancienne caste puisse envisager la possibilité de venir se distraire à base de sang, de sueur et d’huile, alors, il fallait qu’elle soit prudente avec les foules.

En l’occurence, celle-ci commençait à se densifier dans la rue qu’elle comptait emprunter. C’était une bonne chose ; elle avait remarqué que plus il y avait de monde, moins ses crises étaient risquées. C’est sûr, elle pouvait se faire voler les quelques biens précieux qu’elle avait sur elle si elle tombait ; ses outils, et les quelques pièces qui semblaient pouvoir être utile pour résoudre le problème que son contact avait évoqué. Mais peu de chance qu’on s’attarde trop sur elle, ou qu’on s’amuse à essayer de la kidnapper. Les gens allaient satisfaire leur curiosité, en regardant cette probable junkie faire une crise liée à une consommation excessive ou à une maladie, et, comme si elle était pestiférée, allait se contenter de l’éviter et de tracer leur route. Elle le savait, parce que ça lui était déjà arrivée.

L’heure avançait ; elle espérait que sa potentielle cliente était toujours dans sa boutique. Elle prit une grande inspiration, réajusta un peu l’épaisse capuche de son manteau, remonta l’espèce d’écharpe d’une étoffe noire et rugueuse qu’elle portait jusqu’à son nez, avant de se lancer. Elle ne prit pas le centre de la rue, veilla à bien longer les murs, histoire de minimiser les risques ; payant plus attention à ce qui était au dessus de sa tête plutôt qu’à son niveau. Au bout d’un moment, elle arriva à l’adresse qu’on lui avait indiqué. Enfin, il lui semblait. Elle hésita un moment une fois arrivée devant la porte ; la vitrine laissait filtrait encore un peu de lumière, mais elle n’entendait pas d’activité à l’intérieure.

Elle poussa finalement et timidement la porte, pour s’y glisser le plus vite possible. Dès qu’elle réalisa que l’endroit était désert, elle referma la porte derrière elle, avant de se manifester :

« Bonsoir » elle réalisa qu’elle avait pas parlé très fort, en plus de sa petite voix. Elle essaya donc de se donner un peu plus de coffre, et se répéta : « Bonsoir ? »

Elle s’apprêtait à déguerpir, clairement dans une situation délicate pour elle. Au premier signe de coup foireux, elle allait disparaître en galopant. Elle prenait beaucoup de risques en venant ici ; mais, si son contact lui avait dit vrai, elle aurait moyen de rendre service à une citoyenne sans histoire, vivant à l’extérieur des bas-fonds, et c’était un potentiel atout et contact qui l’intéressait vraiment.

Spoiler:
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  • Posté Mar 28 Avr - 16:33

    Message n°608 (2)

Rory ramena ses cheveux qu’elle attacha rapidement dans une queue de cheval dont de nombreuses mèches s’échappaient. L’essentiel était simplement de garder la majorité hors de son visage et de son travail ; elle s’était déjà coincée une mèche dans un de ses travaux et elle avait été contrainte à couper la mèche. D’ailleurs, cette dernière ne tenait pas dans la queue de cheval, désespérément plus courte que les autres. Elle souffle dessus. Les derniers clients étant partis, Rory avait quelques instants pour travailler sur des projets plus longs ou personnels avant de regagner chez elle, prendre une douche et sombrer dans les bras de Morphée avant de recommencer le même scénario le lendemain. Elle tenait vraiment à finir ce projet-là ce soir. Elle apporta tout ce dont elle avait besoin et s’attela à l’ouvrage.

Un bruit la tira de sa concentration. Un bruit de porte qui s’ouvrait et se fermait. ll fallait dire que la porte aurait bien eu besoin d’un petit coup d’huile, mais Rory oubliait à chaque fois. De plus, même si le grincement était un son peu agréable, cela faisait office de cloche annonçant que quelqu’un entrait dans la clinique. Et comme il n’y avait pas grand monde, le bruit était parfaitement audible et ne manqua pas d’alerter la propriétaire. Rory releva alors un peu le nez de son ouvrage, jetant un coup d’oeil à l’heure. Un client, à cette heure-ci ? Soit c’était quelque chose de potentiellement illégal, soit une urgence. Elle fouilla un peu dans sa mémoire, cherchant à savoir si elle avait oublié un rendez-vous important ou quelque chose du genre, mais rien ne lui venait à l’esprit, là, tout de suite. Elle fit une petite moue pensive, se penchant de nouveau sur son ouvrage, attendant que la personne qui venait d’ouvrir la porte ne se manifeste et en profitant pour ’avancer dans son travail le plus possible, grappillant quelques minutes à droite à gauche.

Cela ne fut pas très long pour autant, et une petite voix s’éleva depuis la clinique, hors de la vue de Rory. Un simple bonsoir, une voix de femme. Rory fronça un peu les sourcils, mais décida de se lever pour aller juger elle-même. Abandonnant à regret ses petits bricolages, elle s’essuya les mains sur son pantalon avant de se diriger vers l’autre partie de la boutique. Ce n’était certes pas très spacieux, mais il y avait assez de place pour faire une différence entre la partie privée - son atelier- et publique - la clinique.

« Si c’est pas pour une urgence, je prends personne à cette heure-là, il faudra revenir demain. » annonçait déjà Rory en quittant l’atelier, tirant la porte grillagée derrière elle. Elle releva ses lunettes de protection, qu’elle percha sur le haut de son crâne et chassa quelques mèches collées sur son front par la sueur. Elle s’arrêta à quelques pas de sa visiteuse, posa ses poings sur ses hanches et alors qu’elle fronçait les sourcils, détailla la jeune femme de haut en bas. Ce n’était pas une cliente qu’elle connaissait ; mais après tout, il y avait des tas gens qui ne venaient qu’une seule fois dans sa clinique et qu’elle ne voyait jamais, alors ça ne voulait rien dire ; elle n’avait pas non plus de cybertech visibles, mais là encore, ça ne voulait rien dire du tout. Rory désigna une chaise qui servait un peu de salle d’attente. « Asseyez-vous, si vous voulez. Je peux vous aider ? C’est pour quoi ? »
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  • Posté Mer 29 Avr - 8:41

    Message n°613 (3)

En entendant les bruits de quelqu’un qui arrivait, bandée comme un arc, Erika était prête à détaler à la moindre chose suspecte. Mais, alors que les pas se rapprochaient, une voix féminine se leva, et cela rassura directement la patricienne déchue. C’était peut-être une illusion, mais elle trouvait ça plus rassurant de traiter avec des femmes. Ou moins menaçant, plutôt. Elle soupira discrètement de soulagement, alors qu’elle la dévisagea, ne répondant pas tout de suite. Elle avait l’air d’être quelqu’un qui avait… bien travaillé ?

Inconsciemment, et, oubliant nerveusement ses bonnes manières, Erika croisa les bras alors que l’autre lui proposait gentiment de s’installer. Son visage était concentré ; une pointe d’agacement le traversa alors qu’une mèche de ses cheveux mi-longs et chaotiques depuis leur tonte l’agaçait. D’un mouvement vif de la tête, elle essaya une fois, sans succès, de la dégager, puis une seconde fois ; qui passa. Directement après, elle enchaîna :

« Il me semble que c’est pour une urgence » elle pencha la tête sur le côté, se donnant un petit côté dramatique : « Pas la mienne, cependant »

Au lieu de s’asseoir, elle s’approcha de l’autre, tout en conservant son attitude nerveuse et fermée. Son assurance et son aisance sociale s’étaient envolées après le carnage qu’avait été son opération, et des mois de solitude. Une fois qu’elle fut à quelques pas de l’autre, et qu’elle pouvait parler sans trop se forcer à hausser le ton ; n’aimant pas abuser de sa petite voix ; elle esquissa un pâle sourire, avant d’annoncer :

« Je suis venu pour le robot ; quelqu’un qui me connaît, et qui connaît quelqu’un qui te connaît, Rodrigo je crois, m’a parlé de ton… petit souci. Moteur, si j’ai bien compris ? »

Elle espérait que ce soit le cas ; c’était le plus simple à gérer. Après, elle était dans l’atelier de quelqu’un qui semblait s’y connaître un peu et être bricoleuse. Alors, il s’agissait probablement et malheureusement pour elle, d’un problème plus grave, qui risquait de nécessiter plus de matériel que prévu. Fort heureusement, par contre, elle était justement dans un endroit qui débordait de tout ce qu’il fallait pour s’occuper d’une machine.

Alors que l’autre s’apprêtait à répondre, elle agita les mains devant elle, avant de rajouter :

« Enfin, bref, quelque soit le problème, je m’en occupe ; ou au moins je diagnostic. Pour le paiement, je ne prends pas de virement. Une faveur contre une autre, ça me va très bien. J’aurais besoin de voir la machine, et…» elle hésita, mais, addicte qu’elle était devenue, elle demanda quand même : « D’un café ? Noir, sans sucre »      

Ses mains revinrent nerveusement contre elle, avant que ses bras, naturellement et assez lentement, se recroisèrent ; cela en était presque caricatural, mais, malheureusement pour elle, ce n’était clairement pas volontaire. Elle espérait ne pas être congédiée, à cause de ses modalités de paiement louche. Mais voilà. C’était intraçable, du coup, et, derrière, elle voulait qu’elle traficote un robot pas tout à fait très net ; donc voilà.
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    Message n°0 (4)