Dystopia

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Le contexte« Pax-Europa, ô gigapole européenne, promise à être l’utopie rêvée par nos pères ! Pax-Europa, ô mirage technologique aux tours bondissant vers les nuages, et aux fondations écrasant notre histoire ! Pax-Europa, ô titan bourdonnant de vie et de mort… Tu es l’antre de tous les hommes ivres de liberté, tu es la promesse des espoirs passés, la construction d’un monde meilleur, tu es l’âme de l’humanité, tu es le véritable corps de la Voix. »
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1. La société de Pax-Europa

Dystopia » Fondation d'une utopie » Les fondamentaux » Les annexes

La Voix
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  • Posté Sam 4 Avr - 16:23

    Message n°51 (1)

La société de Pax-Europa


Les élites


Le conseil des archontes



Véritable tête pensante de toute l’organisation étatique de Pax Europa, cette assemblée se compose des treize personnes les plus influentes du continent, tous aux commandes d’empires industriels ou économiques majeurs. Autrefois dans l’impasse quand les démocraties se sont écroulées, incapables de prendre l’ascendant sur les uns et les autres, c’est finalement d’un commun accord que les dirigeants des plus grosses corporations ont formé ce groupe restreint. Aussi discrets sur leur véritable pouvoir que grande est leur fortune, peu, en dehors de ces familles, savent que derrière la Voix se cachent des multinationales. Le titre d’Archonte se transmet au nouveau propriétaire de la corporation concernée (à savoir par là, pas forcément son directeur général mais la personne qui possède le plus de parts de l’entreprise, souvent plus de la moitié, jalousement gardée par la famille fondatrice). Les Archontes s’épient les uns les autres, et la moindre pensée déviante à l’égard du système en place peut causer la chute du piédestal. Les visions anticapitalistes et démocratiques ne sont pas les bienvenues, toute volonté de réforme pour améliorer les conditions de vie des masses au détriment des bénéfices sont comme des hérésies à annihiler.

Assemblée des nomarques



Nommés par le conseil des archontes suite à une longue campagne politique destinée à faire leurs preuves en matière d'image publique et montrer leurs intentions, les nomarques sont chacun chargés de la tutelle d’un secteur, hormis Central Point. C’est à eux qu’il incombe de faire exécuter les lois et de gérer le budget alloué à leur quartier, ainsi que l’administration locale. Ils doivent une garantie de résultat s’ils tiennent à leur place. Véritables personnalités publiques de ce monde, les nomarques se doivent d’être des politiciens rusés ou de beaux parleurs, peu importe leur but réel. Rares sont ceux à avoir tenté de transformer Pax Europa en la véritable utopie qu’elle promettait, et quand on s’aperçoit de la montagne de travail à accomplir pour ne faire ne serait-ce qu’un petit pas, il est compréhensible que beaucoup de jeunes idéalistes trop éduqués finissent par se conformer au pragmatisme des faits.

Assemblée des phylarques



Quand il est besoin de nettoyer une bévue pouvant mettre en cause le gouvernement, c’est le phylarque et ses troupes que l’on envoie. Quand il est besoin de calmer des situations sur le point de dégénérer dans les bas quartiers, c’est le phylarque et ses troupes que l’on envoie. Quand il est besoin de défendre Pax Europa de la vermine humaine qui grouille à ses étages les plus mal famés, c’est le phylarques et ses troupes que l’on envoie. Il n’y a pas de meilleur cerbère pour le système des archontes que l’assemblée des phylarques. Au-dessus des lois, au-dessus de n’importe quel responsable militaire, policier ou financier, il n’est pas bon de se mettre en travers de ces hommes ou femmes au visage toujours recouvert d’un masque sans expression au regard béant, le vide aspirant l’âme qui s’y risquerait. Cette fonction, un honneur et un immense devoir, est pour une fois attribuée aux plus méritants, peu importe sa caste du moment qu’il est issu de l’armée, des forces de l’ordre ou de la Légion. Fanatiques ou pas, on les craint autant qu’on les admire car chacune de leur intervention permet de sauver beaucoup de concitoyens de la barbarie des terroristes et de la bestialités ignoble des métèques.

Les patriciens



L’élite pax-européenne, cette infime tranche de population qui réunit pourtant la majorité de la richesse produite, est indubitablement une aristocratie qu’une méritocratie. Les vieilles familles – et plus récentes – qui ont contribué à l’édification de la gigapole, à son financement notamment et à ses entreprises qui ont pris des risques sur ce pari utopique en pleine crise, forment le Livre d’argent. Cette archive contient les arbres généalogiques des patriciens et retrace leurs actions les plus importantes. Vivant au sommet des tours, familles des actuels ou d’anciens Archontes, on y trouve parfois quelque descendant de génie ou d’entrepreneur innovant. Il est aussi difficile de les rencontrer que de faire partie de leur cercle. Pour une fois, ce n’est pas un titre qui s’achète puisqu’il faut justifier d’une famille investie et reconnue depuis au moins un siècle.

Les citoyens de l’État



Être un citoyen de l’État, c’est correspondre en tous points aux besoins et aux attentes de celui-ci. C’est avoir été conçu par un protocole génétique strict pour intégrer le corps de métier auquel on a été biologiquement préparé : justice, administration, éducation, santé, forces de l’ordre, militaire… Si l’on fait croire aux parents adoptant ces futurs rouages de la bureaucratie efficace de Pax-Europa, qu’ils peuvent leur transmettre quelques-uns de leurs gènes, c’est un habile mensonge : rien ne saurait gripper un protocole abouti après tant de décennies de recherches ! Être un citoyen de l’État, c’est aussi jouir de quelques avantages, à défaut de pouvoir concevoir un enfant. Appartement de fonction bien placé, bonne couverture santé, reconnaissance de la Voix… à condition bien sûr de rester un bon petit agent fonctionnaire très scrupuleux. La chute est possible pour tous, et de haut elle fait d’autant plus mal.

Les citoyens alpha



Les alphas peuvent se targuer d’être la classe moyenne supérieure de Pax-Europa. Cadres, ingénieurs, scientifiques, médecins et autres, ils pensent et innovent à la place de leurs élites pour le progrès. Certains pensent secrètement « de travers » mais ne souhaitent pas prendre le risque d’être un acteur de changement. Quand on nait alpha, on meurt alpha – en temps normal. S’il est difficile de changer de caste, parfois le mérite et beaucoup d’efforts permettent à l’un ou l’autre de choisir véritablement sa voie, et de se hisser à cette position enviée et intellectuellement élevée. On a peu d’espoirs de s’élever, à moins d’être un être d’exception – et ils sont rares au sein d’une génération – alors on préfère garder jalousement ce qu’on possède.

Les citoyens bêta



Classe populaire par excellence, les bêtas forment probablement la caste la plus nombreuse avec les gammas. Toutes ces petites mains font fonctionner la machine du commerce au quotidien et de par ses nombreuses disparités et inégalités, elles contribuent à l’inflation des produits de la vie courante. Le bonheur est simple d’accès malgré les strates supérieures qui font rêver : on fait ses 40 heures hebdomadaires et on s’occupe de soi et peut-être de sa famille. Salariés, commerçants, techniciens, petits chefs, ils sont indispensables mais ne le savent même pas. La préoccupation, c’est de ne pas commettre de faute professionnelle ou sociale, et éviter ainsi le chômage… dans un monde qui en vérité regorge de travail et d’opportunités pour les rares à vouloir se lancer en indépendant.

Les citoyens gamma



On ne les envie pas, les gammas, c’est certain. On les méprise même, quand de tout là-haut ils ne ressemblent qu’à de minuscules fourmis. Mais au moins, ils sont citoyens… Nombreux, très nombreux, et leur situation est très précaire. Ouvriers pour la plupart sur les lignes de production ou sur les chantiers, ils font le travail ingrat qu’on n’a pas encore refourgué aux machines. L’école, ils l’ont arrêtée après le collège. Parqués en famille dans de minuscules logements insalubres, il suffit d’un rien pour que leur vie déjà misérable bascule dans un véritable enfer. Un accident du travail, une maladie chronique, une mauvaise note, une mauvaise conduite et c’est la chute dans les bas-fonds. Et même quand on n’y est pas encore, grande est la tentation de s’en sortir un peu mieux en rendant quelques services, un peu illégaux mais qui sentent bon le fric. Au risque de se faire prendre et arrêter. Rouspéter, à quoi bon ? Puisque plus personne n’en a rien à fiche d’eux.

Les métèques



Étranger venu à Pax-Europa dans l’espoir d’une vie meilleure ou enfant de réfugiés qui n’ont jamais été accueillis par l’administration d’immigration, les métèques, aux yeux des serveurs et des dossiers, n’existent pas. Alors s’ils n’existent pas, ils n’ont pas de droits et rien à réclamer de qui que ce soit d’officiel. Ça n’empêche pas pour autant à la Légion d’y faire le ménage de tous ces nouveau-nés illégaux qui privent les honnêtes citoyens de leur air et de leur eau. Ils sont les statistiques fantômes de la gigapole, ceux qui peuplent tous ces bidonvilles des bas-fonds, utilisés autant par les cartels pour leurs trafics que par les corporations pour les travaux les plus sales. Le milieu du crime semble être l’endroit le plus propice pour percer et survivre dans un monde des plus impitoyables. De temps en temps l’un d’eux obtient le sésame de la citoyenneté, entretenant l’espoir pour les empêcher après tout de repartir…