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Faites sortir ce pivert de ma tête

Dystopia » Pax Europa » Central Point » Boulevard de la Paix

William Brown

Gamma Primus

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Posté Mar 14 Avr - 22:48
Message n°263 (1)

Sans interruption, sans prendre de pauses. La douleur qu’éprouvait William ne connaissait ne connaissait aucune limite. Là ou lui aurait besoin de repos, la douleur elle ne connaissait aucune fatigue, n'existait que pour délivrer son cadeau empoisonné. Le commandant Brown était assis dans son bureau les yeux fermés, la tête penchée en arrière. Ce jour là, la douleur se faisait bien plus intense qu'à l'accoutumée, c’était comme si un pivert sous coke avait décidé de creuser un trou en plein milieu de son front. Alors, William il est inutile de le préciser n’était clairement pas d'humour, il était une véritable bombe prête à exploser. Et comme si le destin voulait le voir exploser, on frappa à la porte de son bureau. William soupira longuement, se concentrant pour ne pas tout bonnement envoyer balader celui ou celle qui frappait à sa porte.

Entrez

Sa voix bien qu'en apparence calme renfermait un soupçon de colère. La porte s'ouvrit, Gamma 2 apparut dans l'encadrement de la porte.

Commandant, nous avons un problème. Les implants de Gamma 10 sont défectueux.

William haussa un sourcil « Et qu'es-ce que je suis censé pouvoir y faire ? », voilà ce qu'il aurait aimé répondre. Mais au lieu de ça, il s’efforça d'afficher un sourire.

Emmène le à l'infirmerie. Et contacte les laboratoires, ils pourront très certainement y faire quelque chose. Moi j'ai quelque chose à faire.

Gamma 2 répondit d'un simple hochement de tête, il tira salua son commandant et quitta la pièce. William venait de prendre une décision. Cela faisait près de trois ans qu'il endurait ces migraines tous les jours, chaque heures, chaque minutes chaque secondes. Il voulait que ça s’arrête. Comment un commandant pouvait-il prendre des bonnes décisions alors qu'il était constamment soumis à une douleur. Il ne savait pas encore exactement comment il pourrait s'y prendre, mais il avait entendu parler d'une ingénieure non loin d'ici, si quelqu'un était susceptible de pouvoir l'aider, c’était elle. Alors, William se leva, enfila sa veste d'uniforme et quitta son bureau. Il avança à pas rapides dans les couloirs et les allées de la caserne qu'il finit par quitter.

Après un petit temps de trajet, il se retrouva devant l'immeuble ou travaillait Dyvan, il y permettra, répriment une nouvelle vague de douleur. Il grimpa jusqu'à l'étage pour arriver devant la porte close. Il jeta un rapide coup d’œil autour de la porte, il y remarqua une sonnette ainsi qu'un interphone. Il appuya sur le bouton et prit la parole à l'interphone.

Dyvan Welch ? Je me présente je m'appelle William Brown, je suis le commandant de l'escouade Gamma. J'aurais besoin de votre aide si vous n'êtes pas trop occupé.

Dyvan Welch

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Posté Mer 15 Avr - 20:47
Message n°271 (2)

Les vas et viens incessant des militaires. Les moins gradés envoyé pour des bilans réguliers, les plus hauts gradés pour s'offrir quelques ajustement moyennement finance. Nakao avait largement de quoi ses coffres en faisant de l'armée, des gens remplit d'humains croisés avec des machines de guerre. Le plus dur, c'était surtout les effets secondaires. Si les hommes et femmes de l'armée étaient généralement gérable bien que parfois instable, il arrivait que d'autre mettre littéralement Dyvan à bout de patience. Et ici, on s'en fichait qu'elle soit la fille de Sophia Wagner... Cela dit, elle le cachait bien, en commençant par se faire appelé simplement Welch, le nom de son défunt père. Alors quand un énième bipède probablement mal luné fait irruption dans son laboratoire, Dyvan lève les yeux de son microscope où elle observait attentivement le comportement des nanites sur des cellules humaines.

« C'est Docteur Welch. Vous avez cru que mon doctorat était là pour faire joli, commandant ? »

Lâche t-elle abruptement sans même lui rendre son salut. La femme, aussi glaciale que distante se contente de se caler dans le fond de son fauteuil qui grince sous son poid alors qu'elle pose les mains sur ses accoudoirs. Et voilà donc, l'un de ces paumés qui allait encore chouiner dans sa blouse à cause d'un soucis lié à ses implants. Chaque soucis qu'elle devait réglé, c'était du temps en moins pour faire avancer ses recherches.

« Si, je suis très occupé, justement. Contrairement à ce que vous imaginez, je ne passe pas seize heures par jour dans se laboratoire pour la beauté de ses murs. »

Claque t-elle toujours sur le même ton. Dyvan arque un sourcil, elle se lève doucement et contourne le bureau d'un pas lent, croisant les bras sur sa frêle poitrine. Elle ne faisait aucun effet pour se montrer agréable mais tous les habitués du coin le savait. Après tout, tant qu'elle faisait son boulot correctement...

« Et donc.... ? Vous comptez me dire ce qui vous amène commandant ? Ou bien attendez vous de moi que je devine par la simple force de mon esprit ? »

William Brown

Gamma Primus

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Posté Ven 17 Avr - 23:05
Message n°297 (3)

Wiliam haussa un sourcil lorsqu'il entendit la réponse que l'on pouvait qualifier de peu agréable de la part de l’ingénieure derrière la porte. Mais pour qui se prenait elle pour le toiser de haut avec son diplôme ? Si William n'avait pas absolument besoin d'elle pour mettre un terme à ses souffrances, il n'aurait pas hésité une seule seconde à monter dans les tours pour répondre à cette prétentieuse comme il se devait. Mais bon, après tout, il avait besoin d'aide, et William ne renchérit pas. Il inspira profondément. Respirer c'est la clé. Puis expira. Il réunit toute ses forces, tenta de dissimuler la veine protubérante ayant apparut sur son front, puis prit la parole.

Docteur Welch... Veuillez m'excuser.

Et puis pour qui elle se prenait. Elle n’était pas la seule à être occupée. William avait des tonnes de choses à faire. Gérer le nouvel arrivant dans l'escouade, préparer les prochaines présélections, préparer les entraînements de l’équipe, s'occuper de la préparation de la prochaine opération... Alors une fois de plus, William prit sur lui. Il croisa ses bras, tapotant de ses doigts l'arrière de son bras. Il passa sa langue sur ses dents, ne cachant pas une expression de colère sur son visage.

Milles excuses, je ne souhaite pas vous déranger longtemps. Et contrairement à ce que vous dites, je n'imagine absolument pas cela, je suis sûr qu'effectivement vous avez plein de choses à faire. Comme moi d'ailleurs...

Sa voix, il avait tenté de la garder la plus naturelle possible, si une voix calme pouvait être qualifiée de naturelle pour William. Cependant, une légère pointe de colère pouvait se ressentir dans sa voix. Puis, le commandant s'appuya doucement contre le mur face à lui posant sa main contre celui-ci. Répriment encore une nouvelle pointe de douleur. Il ferma les yeux, contenant sa douleur comme il le faisait souvent. Puis il prit la parole d'une voix légèrement déformée par la douleur qu'il ressentait.

Mon implant rétinien. Il me permet de relier un visage que j'observe à une banque de donnée militaire. Mais cette connexion me cause une migraine constante, m’empêchant souvent de fermer l’œil. Voilà la raison de ma venue, j’espérais que vous pourriez m'aider.

Prendre ce ton suppliant mettait un sacré coup à l’ego du commandant. Ne pas exploser la face d'une personne qui lui parlait ainsi, ce n’était pas dans ses habitudes.

Dyvan Welch

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Posté Sam 18 Avr - 11:14
Message n°303 (4)

Plus elle le regardait, plus elle sentait l'envie qu'il avait de lui dégommer la tête. Et pourtant l'homme reste là, poli, d'un calme froid sans plier l'échine face à ses pulsions violentes voir meurtrière. Dyvan penche doucement la tête sur le côté », gardant ses yeux opalescent dardé dans les siens et murmure.

« Oh mais je ne doute pas de la somme de travail qui vous attend, votre rang se suffit à lui seul pour me convaincre de cela. »

Le contacte visuel est interrompu quand le commandant en question se force à ferme les yeux, sujet à un migraine qu'il évoque rapidement. Il semble s'être auto diagnostiquer un soucis avec son implant rétinien.

« Comment le savez-vous ? Cela pourrait être n'importe quoi, vous savez il existe aussi des problème de santé qui ne sont pas lié à la robotique... »

Annonce simplement la femme en décroisant les bras. Assez de suspens comme ça, elle s'approche de son nouveau patient et glisse une main dans son dos pour le guider jusqu'à un siège médicale entouré de tout un tas d'engin high-tech nécessaire à son travail. La pointe de la pointe mit à disposition par Nakao.

« Prenez place commandant, je vais vous examiner. »

Souffle t-elle avec plus de douceur tout en enfilant une paire de gant. Elle tire un tabouret roulant et vient poser son séant dessus puis s'empare d'un bloc de fil relié à des électrode qu'elle vient coller sur les tempes de l'homme avant d'allumer un écran holographique.

« Bien, on va d'abord s'assurer qu'il n'y a aucun dommage cérébrale. Et au vu de votre métier, je vais devoir vous poser quelques questions pour m'assurer que vos douleurs ne sont pas liées à un traumatisme avant de vérifier votre implant. »

Finalement elle pose sa main ganté sur le bras de son patient, comme un geste maternel, rassurant, qui tranche avec les mots parfois froids et même dur qu'elle peut avoir envers les autres. Elle observe l'image du cerveau qui s'affiche en hologramme, qui tourne sur lui-même, montre des données et un encéphalogramme complet.

« Vous avez subit un traumatisme récemment ? Avez-vous, prit un choc à la tête ? Durant un entraînement ou bien une mission quelconque ? » Elle continue de fixer ce qui se dévoile sur l'hologramme et murmure. « D'autres symptômes que les migraines comme des vertiges ? Des nausées, des soucis de sommeil ou une perte d'appétit ? des raideurs dans la nuque ? »

William Brown

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Posté Mar 21 Avr - 21:17
Message n°427 (5)

William avait une fois de plus réprimé un nouveau pic de douleur, cette fois-ci, il avait réussi à ne pas le montrer. C’était une chose qu'il n'arrivait pourtant de moins à moins à faire. Ses douleurs augmentaient toujours avec le temps. Et que cela soit pendant un briefing, ou pendant qu'il tentait de fermer l’œil, de faire le point sur là ou il en était, cette douleur l’empêchait de se concentrer, et le rendait de plus en plus irritable et enclin à prendre des décisions inconsidérées.

Le Primus avait haussé un sourcil circonspect alors que le ton dans la voix du docteur Welch avait changée. Ce ton hautin. Adoptant cette fois-ci une intonation bien plus agréable aux oreilles de William. Il ne put alors pas s’empêcher de laisser échapper un petit soupir de soulagement. Il n'aurait certainement pas accepté longtemps ce genre d'intonations. Il espérait alors qu'elle ne changerait pas à nouveau sa manière de parler pour quelque chose de plus agressif. William n'avait pas peur d'en coller une femme, docteur et patricienne qui plus est. Après tout, une droite n'avait jamais fait de mal à personne. Et parfois, cela permettait de remettre les idées en place à n'importe qui.

Le docteur Welch avait posé une première question Question à la quelle William n'avait pas la réponse. Après tout, il n'avait jamais entendu parler de ce genre de douleurs chez ses prédécesseurs. Mais pourtant, c’était bien la quantité astronomique que recevait William qui lui causait ces douleurs, du moins, c'est ce qu'il pensait.

Je... A dire vrai je ne peux affirmer que c'est bien mon implant qui me cause ces migraines. Mais elles sont apparus au moment ou on me l'a posé.

William avait pénétré dans le laboratoire. Il jetait quelques coups d’œils à droite à gauche, quelque peu impressionné par tout le matériel mit à la disposition de Dyvan. Il se dirigea vers un siège médical et s'y installa. Il fut alors entouré d'appareils électroniques et bidules en tout genre. Le commandant hocha doucement la tête alors que le docteur lui annonça qu'elle allait lui poser quelques questions. Alors, il se tint silencieux, écoutant les questions de la scientifique.

Des traumatismes ? Non je n'en ai pas souvenir. Bien qu'il ne soit pas rare que je prenne des coups lors de missions ou d’entraînements. Mais en principe, aucun de ces coups ne me posent de problèmes.

William se tut un instant, paraissant réfléchir. Puis, il finit par reprendre la parole d'un ton incertain.

Eh bien, je ne sais pas si c'est lié aux migraines, mais je deviens de plus en plus impulsif, agressif. Un rien suffit à me faire sortir de mes gonds.

Dyvan Welch

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Posté Jeu 23 Avr - 19:04
Message n°495 (6)

Il ne donnait pas beaucoup d'information. C'était bien de préciser que les choses avaient commencé après la pose de l'implant mais cela manquait cruellement de détails qui étaient pourtant vitale à Dyan pour poser un diagnostique. Retrouvant son cynisme, elle soupir sans quitter l'hologramme des yeux et murmure.

« Hm... hm... Et vous croyez que je suis devin ? » elle claque des doigts. « Où quand comment, votre implant ? Ça fait combien de temps que vous l'avez ? » Elle glisse un regard vers le commandant. « La qualité de votre implant à un impact directe voir même vitale sur votre santé. Ce n'est un secret pour personne et je pense ne rien vous apprendre à ce sujet, commandant. J'ai besoin de savoir si cela est un implant récent et issu des usine de Nakao ou bien si c'est quelque chose de plus ancien et de moins bonne facture... » Longue inspiration. « Si le soucis vient de l'implant il est peut-être défectueux ou bien c'est simplement une réaction de votre organisme. Une des séquelles avec laquelle vous allez devoir vivre le restant de vos jours... Comprenez le, je ne peux pas faire de miracle. Je peux éventuellement vous poser un implant dernier cri si l'état l'autorise et que vous en avez les moyens mais même cela, je ne peux pas vous promettre que ça atténuera vos maux. »

Elle désigne l'hologramme du doigt, posant sur William un regard blasé et sévère à la fois, comme celui d'une mère qui venait de prendre son enfant en plein délit, pris la main dans le sac, comme on disait.

« Et votre cerveau me dit que vous faite plus que prendre quelques coups aux entraînements. Vous avez des lésions cérébrales, certaines remontent c'est vrai, clairement vous avez eu un cumule de choc à la tête et une absence de soin qui, visiblement, a aussi ds conséquences sur votre santé et votre comportement. »

Elle la main, saisissant un petit appareil plat qui tenait dans la main et l'approche du bras de son patient. Un regard en biais lui est lancé avant qu'elle ne presse un bouton, envoyant une fine aiguille percé sa peau. IL fallu quelques gouttes de sang à peine avant que l'écran n'affiche quelques données. Dyvan garde le silence, lisant, observant avant de regarder William de plus belle, un sourire remplit de cynisme.

« Votre taux de cortisol est très élevée ainsi que de testostérone. Je pense qu'il serait bon de voir un endocrinologue et de faire des testes plus pousser. » Finalement elle retrouve un faciès normale, plus serein et éteint sa machine. « Vous avez d'autres facteurs à me mentionner ? Au niveau de votre sommeil, de votre alimentation ? Avez vous une consommation d'alcool ou de drogue que vous auriez, par le plus grand des hasards oublier de me mentionner.... ? » Elle arque un sourcil et se penche vers lui, chuchotant comme sur le ton du secret. « Vous savez, ça compte aussi.... Tout n'est pas dû à un implant, je vous l'ai dit. Alors... il va falloir envisager de lever le pieds sur la bibine et les bagarres, commandant. Pour votre bien être mais surtout celui de votre entourage, parce que si vous continuer comme ça, vous allez faire des morts... Et dans le lot, je compte votre propre mort. Alors, si on jouait carte sur table vous et moi ? Soit vous me donner tous les détails soit vous prenez la porte et bon courage pour trouver un autre ingénieur qui acceptera de vous gérer en sachant qu'il pourra éventuellement mourir sans raison valable à cause d'une de vos sautes d'humeur. »

William Brown

Gamma Primus

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Posté Lun 27 Avr - 23:11
Message n°598 (7)

William soupira légèrement alors que la scientifique face à lui continuait de lui poser des questions, reprenant un ton un peu plus agressif. Le soldat ne savait pas vraiment quel genre de réponses elle attendait de lui. Mais maintenant, malgré le ton moins agréable qu'elle avait prise, il avait ses réponses. Il savait maintenant quel genre d'indications il allait devoir donner. Alors, il garda le silence un court instant, réunissant ses pensées, puis il prit la parole.

Et bien, c’était il y a trois ans maintenant. A l'occasion de mon ascension au grade de commandant. On m'a convoqué dans un laboratoire similaire à celui-ci pour qu'on me pose cet implant. Il me semble qu'il vient de Nakao. Tous les primus ont eu le même implant. Mais je n'ai pas souvenir d'avoir entendu mes prédécesseurs parler de tels problèmes.

L'évocation de la possibilité de devoir vivre avec ces douleurs pour le restant de ses jours provoqua un frisson d'horreur à William. Il n'imaginait pas une seule seconde pouvoir continuer d'exercer ses fonctions sans dériver comme son père si il était constamment soumis à la douleur. Et si ses excès de violence continuaient à prendre de l'importance... Peut-être en arriverait-il à lever la main sur ses hommes, ce qui est totalement impensable pour le Primus que s’efforçait d'être Will. Alors, son visage s'assombrit un court instant, laissant apparaître une mine triste. Puis, il leva les yeux et sourit. Un sourire honnête que le soldat n'avait pas l'habitude d'afficher.

Je comprend... Mais je dirai que je n'ai rien à perdre en venant ici. Soit je suis condamné à subir ces souffrances, soit on peut faire quelque chose pour les réduire.

Des lésions cérébrales ? William n'avait pas de souvenirs d'avoir subit de coups assez violent pour lui causer pareilles choses. A moins que... Le souvenir de sa bagarre avec un spectre il y a quelques années lui revint en tête.

Des lésions cérébrales, carrément. Et bien je viens de ma rappeler de quelque chose qui pourrait être à l'origine de ces dernières. Il y a quelques années, une bagarre dans un bar avec un spectre. Comment il s’appelait déjà ? William réfléchit un moment avant de reprendre la parole. Isaac ! Oui c'est ça ! Ce gars là pourrait être à la cause de ces blessures.

Après avoir évoqué cela. La commandant prit à nouveau la parole, répondant à la dernière question du docteur.

Et bien... Il m'arrive de boire. Je dirais trois ou quatre fois par semaine. Mais je n'ai pas l'impression d'être accro. Concernant mon sommeil. Je dors peu, soit parce-que je travaille jusqu'à tard, soit parce-que mon sommeil est troublé de cauchemars.

William resta silencieux un moment.

Cette violence, elle m'effraie. J'ai peur de ne plus être capable de diriger correctement, de devenir un monstre.

Alors, un nouveau frisson parcourut le corps de William quand ses pensées se focalisèrent sur son père.

Dyvan Welch

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Posté Mar 28 Avr - 0:57
Message n°602 (8)

Elle note chaque mot, chaque date dans sa tête. Trois ans ? Sans doute juste un peu avant son arrivée car elle ne se souvenait pas de cet événement mais elle regarderait quel autre ingénieur c'était chargé de cela. Au mieux, Geralt saurait lui indiquer ou commencer ses recherches mais il ne serait pas difficile de savoir quel type d'implant avait été collé à toute cette bande de joyeux luron. Sérieusement, tous les primus avait ça ? Pas étonnant qu'il se retrouve avec des problèmes, s'ils étaient tous basé sur le même modèle... Mais tant qu'elle n'avait pas les infos sous les yeux, inutile de spéculer. Mais même si l'implant datait de trois ans avant, il en existait à présent des nouveaux, plus performant et de meilleur qualité, ce serait sans doute pas plus de lui changer. Dyvan pensait surtout à cette violence dont le commandant était victime. Ce n'était pas rare chez les soldats et il devait le savoir mieux que personne, alors pourquoi insistait-il donc autant sur ce sujet alors même qu'il venait pour son implant et des migraines. Et la réponse ne tarda pas à tomber d'elle-même avec un nom dont elle se serait bien passé.

« Is...isaac...Vous voulez dire le spectre... Isaac maxwell ? »

Sa voix tombe brutalement dans les aigues et si dyvan est déjà un teint naturel pâle, cette fois, elle devient livide. Pourquoi lui ? Pourquoi toujours lui ? C'était dingue cette histoire, il y a encore quelques jours le concerné lui avait braqué une arme contre la tempe puis finalement après une journée de souffrance, c'était amusé à lui faire du rentre dedans ouvertement. Dyvan est pâle, puis elle se met à rougir en se souvenant de la bise pleine de tendresse sur sa joue que le phylarque lui avait fait.

« Ouh là... oui … ouh làlà je... oui je comprend mieux... le phénomène... qui euh.... »

Son tabouret pivote doucement dans un grincement sinistre. Alors qu'elle peine à trouver ses mots, à donner corps à sa phrase, la voilà qui se lève, la démarche rapide, le corps tendu. Dyvan semble avoir cesser de respirer alors qu'elle contourne le bureau puis soudain, s'agenouille et vient se glisser en dessous. Oui, en dessous. Sous le nez d'un commandant, elle vient de se cacher sous un bureau, ramenant ses genoux contre elle et croise les bras, mordant sa manche à pleine dent. La petite souris de laboratoire a envie de hurlé jusqu'à en briser les vitres. Elle agite les pieds, tapotant le sol de ses talons avant de basculer la tête en arrière, le souffle difficile.

Isaac Maxwell.
Son phylarque.
Son beau mais terrifiant phylarque.

« vous savez, j'ai trouvé un nom pour ce dont vous souffrez commandant ! » couine t-elle de sous son bureau. « J'ai appelé ça l'effet Isaac ! Parce que comme vous pouvez le constater par vous même, la simple mention de son nom peut provoquer... des effets disons... disproportionnés et totalement indésirables ! »

Elle grimace, secouant la tête. Mon dieu, ses cheveux, son odeur, ses lèvres... ET SA PUTAIN D'ARME CONTRE SA TÊTE ! Dyvan avait-elle tourné maso pour aimer à ce point un homme dangereux qui l'avait menacer de mort ? Bon sang, qu'elle était le nom de ce conte déjà ? Ah oui, la belle et la bête. Elle avait la désagréable sensation de revivre un remake de mauvaise qualité de cette histoire. Sauf que son histoire à elle était totalement ridicule puisque l’héroïne, finissait cachée sous un bureau. Sous un bureau, nom de dieu ! Par tout les rectums infernaux des archontes ! Allait-elle rester là encore longtemps ? Ce pauvre commandant...

« Commandant... ? Vous pourriez me rendre un tout petit service... ? » elle déglutit, toujours en PLS sous son bureau. « Il y a un distributeur d'eau dans le couloir... vous pourriez, m'en ramener un verre ? Je vous en serez gré... Et si vous voulez, vous pourrez me rejoindre sous le bureau ! Il y a encore de la place et c'est la seule cachette que je connaisse pour contrer l'effet Isaac... Pour vous, je veux bien faire un effort et vous accepter dans ma cachette ! Comme ça... on parlera de.... ce qui vous fait peur et... ce qui me fait peur... de ce qui vous rend violent... et ce qui me rend ridicule. » Le deal était honnête quoi que... oui, totalement surréaliste. « Oh, et s'il vous plait, ne mettez pas vos doigts sur le bord du verre d'eau, ce n'est pas très hygiénique... »

William Brown

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Message n°618 (9)

De toute évidences, William n'avait pas été le seul à avoir été confronté au spectre. Et, comme il pouvait lire la peur qui s’était installée dans les yeux de la scientifique, le soldat plissa les yeux, se demandant comment ces deux énergumènes avaient bien pu se croiser. Il s'amusa alors à imaginer les scénarios possibles concernant une rencontre entre le spectre et la docteur. Et... Chaque situations que le cerveau du Primus visualisait terminaient plutôt mal. Soit par un bon gros coup de poing, par des blessures graves, pas l'utilisation d'objet environnent pour l'éclater sur la face de l'autre... Un très léger sourire échappa au com* qui continuait d'imaginer ces scènes qu'il trouvait d'un comique tordant. Alors que la scientifique, d'une vois tremblante avait demandée la confirmation sur l'identité de ce fameux spectre, William répondit.

Celui-la même. Je vois que je suis pas le seul à avoir déjà eu affaire avec lui.

Et voilà que maintenant, Dyvan se levait pour se cacher sous son bureau en position fœtale. Devant cette scène surréaliste, le soldat fixait la jeune femme, d'un air quelque peu ébahit. L'effet Isaac comme elle l’appelait. Intéressant.

Je vois bien. Y'a plusieurs stades ou comment ? Parce que j'en suis pas encore au stade de ma cacher sous mon bureau quand j’entends son nom. Quoique la scène serait assez drôle.

Sa voix était alors plus légère. Un peu amusée. Et quand la scientifique lui demanda un verre d'eau et de la rejoindre sous le bureau. Il haussa un sourcil d'étonnement. Il hocha simplement la tête puit sorti chercher un verre d'eau à la scientifique, prenant soin de ne pas mettre ses doigts sur le bord du verre. Puis, pour rajouter une brique au monument du surréalisme, il rejoint la scientifique sous le bureau.

Donc... Euh... Je dois dire que je m'attendais pas à ce que les événements prennent cette tournure.

Dyvan Welch

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Posté Sam 2 Mai - 23:38
Message n°639 (10)

Qu'il se moque donc, en tout cas ce n'est pas elle qui avait fini avec les séquelles d'un voir plusieurs, traumatisme crânien. Sous le bureau, Dyvan lève les yeux au ciel, posant son menton sur ses genoux et attend. Si le commandant se montrait serviable et aimable, il ne tarderait pas revenir vers elle, avec l'eau qu'elle exigeait. Il faut dire qu'à la moindre pensée tourner vers le spectre, sa bouche s'asséchait subitement, autant que son cœur se mettait à palpiter fiévreusement. C'était à ni rien comprendre, ce mélange de peur et de désir. Elle ne tournait pas rond, n'est-ce pas ?

« Oh, vous revoilà ! Venez ! »

Elle replie un peu plus ses jambes, laissant autant de place que possible à ce pauvre William qui devait se sentir aussi à l'aise que dans une boite de conserve. Dyvan lui prend le verre des mains, le portant à ses lèvres pour en boire une longue gorgée puis soupir, pressant l'arrière de son crâne contre le bureau alors que son regard opalescent se darde sur son patient qui s'inquiète de se savoir là, caché sous un bureau alors la femme qui l'avait accueillit avec autant de douceur qu'un parpaing.

« Je sais... je m'en excuse commandant, croyez-moi... Mais dès que je pense ou parle de Isaac Maxwell, mon cerveau se met à... vriller complètement. »

Abattue, la jeune femme baisse les yeux avec un air boudeur. Elle avait l'air d'une enfant vexée alors que ses yeux clairs se posent sur l'eau dans son verre.

« Il a pointé une arme contre ma tempe, ce saligaud. » Elle fait la moue. « Bon d'accord, c'est vrai, je l'avais titiller un petit peu... mais quand même ! Il m'a menacer de me faire exploser la cervelle ! Vous imaginez vous ? Mon génie réduit à une purée au sol de ce laboratoire ? La science ne se serait jamais remit d'une telle perte ! »

Oh, ce n'est visiblement pas la modestie qui l'étouffait, la demoiselle. Sans doute un acte dans le simple but de détourner l'attention de ses réels sentiments.

« Et puis ce serait pas hygiénique, de la matière grise et sanguinolente sur le sol. » Elle les yeux vers William toujours bloqué avec elle sous le bureau et comme s'ils étaient de bon vieux amis de toujours, elle avoue. « Et vous savez quoi ? Il a fait pire que de me menacer de mort ! » elle hoche la tête en le regardant avec un air grave avant de se pencher vivement vers lui, agitant son verre d'eau nerveusement.

« Cet odieux personnage m'a fait un bisous ! Sur la joue ! Juste ici ! » beugle t-elle en désignant sa pommette. « Et il m'a serré dans ses bras aussi ! Et vous savez quoi ? Même que si je n'avais pas eu la volonté, je serais probablement resté dans ses bras à l'embrasser à pleine bouche ! Je lui aurait mangé les lèvres à ce chafouin mal dégrossit !»

S'énerve Dyvan avant de se figer d'horreur face à cet aveux. Oh la boulette, comme qui dirait. Elle geint, basculant à nouveau la tête en arrière et s’apitoie sur son sort.

« C'est as professionnel.... » long soupir, elle fixe le vide. « Vous croyez qu'il est possible de haïr quelqu'un et de l'adorer tout autant ? Parfois j'ai l'impression que ma vie est une vaste blague, commandant... C'est vrai quoi, regardez moi, je suis parfaite !» encore et toujours la modestie... « et je suis là, à penser à un spectre... » lâche t-elle avec mépris, grimaçant de dégoût. « Et le pire... que je me cache sous le bureau à vous en parler comme si vous étiez la meilleur copine et qu'on était à une soirée pyjama. C'est ridicule ! » Elle regarde de nouveau le soldat, méfiante. « Par hasard, vous vous y connaissez pas en amour, non... ? Enfin, je veux dire... enfin non, je veux pas dire que je suis amoureuse hein... mais... dans le doute, si vous deviez euh... admettons... charmer un spectre, vous vous y prendriez comment, vous ? En partant d'une postulat qu'une bagarre c'est PAS un moyen de s'attirer les faveurs de quelqu'un. » le gronde t-elle gentiment.

William Brown

Gamma Primus

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Posté Sam 9 Mai - 23:22
Message n°674 (11)

Mais comment les choses avaient pu prendre cette direction ? William était simplement venu dans l'espoir de trouver une solution pour contrer ses migraines, et le voilà qui se trouve sous un bureau avec une scientifique, en train de parler du spectre avec lequel il s’était battu il y a des années. La vie avait décidément un drôle de sens de l'humour. Le soldat sourit légèrement quand il songea aux caméras de surveillances et aux gens qui observaient cette scène. Il ne savait pas à quoi elle pourrait ressembler vu de extérieur, mais une chose était sûre, cette scène devait être absolument hilarante. Pour peu que l'observateur connaisse les deux protagonistes de cette scène, le gars qui verrait ça serait pour le moins étonné. Le Gamma Primus, un homme dur n'étant pas forcément connu pour sa convivialité avec les autres (hormis ses soldats), sous un bureau avec Dyvan Welch, qui n'était pas non plus connue pour ces raisons.

Mais, William était bien là, les jambes repliées contre son torse, sous un bureau. L'explication de la scientifique concernant sa réaction arracha un sourire amusé au commandant. Qui mine de rien trouvait cette situation, au moins divertissante, bien que hautement inattendue. Alors, avec une voix laissant transparaître son amusement, il prit la parole.

Ouais, je voix ça. Je dois dire que la situation est assez comique. Vous aurez égaillée ma journée au moins.

Car oui, cette journée qu'il avait passé ne faisait pas partie de ce qu'il pouvait qualifier de « bonne journée ». Non. Il avait passé tout le jour assis à son bureau, à gérer des formalités administratives chiantes comme le contenue de l’assiette d'un citoyen gamma, mais pourtant importantes. A dire vrai, le commandant hésitait sérieusement à embaucher quelqu'un pour faire ce sale boulot et pour qu'il puisse se consacrer entièrement à l'entraînement, la préparation, et l'élaboration de nouvelles tactiques. Mais pour qu'il puisse faire cela, il devait encore passer par tout un tas de procédures administratives guère plus plaisantes que celles qu'il faisait déjà. Mais, un jour peut-être que le Primus décoincerait et embaucherai quelqu'un.

Alors, lorsque le soldat apprit qu'il y avait un semblant de relation plus ou moins amoureuse entre le spectre et la scientifique. Son sourire se dissipa quelque peu. Donc... Pour résumer, il était sous un bureau avec la « petite amie » d'un phylarque qui pouvait donc avoir accès à ces enregistrements vidéos. Bon... Heureusement qu'il était peu probable qu'il regarde ça, parce que sinon, il aurait été sacrément dans la merde. Car même si elle ne l'avait pas dis clairement, il fallait être stupide pour ne pas comprendre qu'elle en pinçait pour Isaac.

Je vois. Et comment pensez vous que réagirai notre spectre préféré si il voyait cette scène ? Au hasard, par les caméras de surveillances. Si je tiens à pas me faire d'autres commotions, j'ai pas intérêt à ce qu'il voit ces enregistrements, vous comprenez ?

Le soldat haussa un sourcil alors que la scientifique le gratifia de toute la simplicité qui semblait la caractériser. Il fallait certes être aveugle pour ne pas voir que la jeune femme était véritablement magnifique. Mais, si l’eugénisme avait fait un merveilleux travail avec son physique, elle n'avait pas été des plus compétentes en ce qui concerne sa modestie. Mais es-ce qu'il pouvait vraiment lui en tenir rigueur ? Il n’était pas le fruit de la perfection physique comme elle, et il ne savait pas comment il pourrait se comporter si c’était le cas.

Aimer une personne qu'on déteste ? Bien que ceci paraisse impossible, William songea que cela devait pouvoir exister. Puis, il pensa à son père. Malgré le fait qu'il le maudissait à cause de ce qu'il avait fait et ce qu'il lui avait fait subir. Mais pourtant, c’était quand même son père, et il restait une toute petite lueur d'affection pour cet homme qui l'avait élevé.

Et bien... Je pense que oui. J'ai connu quelqu'un que j'ai haï de toute mon âme, et pourtant, il y avait une infime dose d'amour dans mon cœur. Mais, je peux pas affirmer que je l'adorais tout autant que je le maudissais.

Des conseils en amour ? William éclata de rire. On lui avait jamais faite celle là. Il était rare de voir William rire de la sorte. Il était d'habitude dans la retenue, mais là, il s'attendait tellement pas à ce genre de question, qu'il n'avait pas pu de s’empêcher.

Désolé, j'ai pas l'habitude qu'on me pose ce genre de questions.

Le soldat c’était calmé, mais sa voix contenait toujours cette étincelle de fou rire.

Eh bien. J'ai peur de pas vraiment pouvoir vous aider. Vous voyez, je ne suis pas le genre d'homme très à l'aise en amour. Et quand je m'attache, c'est pour mieux perdre derrière.

Des aventures et des amours, oui, William en avait eu. Mais toute ses relations s'étaient interrompues douloureusement. Alors que lui était capable du grand amour, les femmes avec lesquelles il avait pu partager une partie de sa vie l'avaient abandonné. Et alors, il avait traversé de longues et terribles phases de dépression qui le détournait de ses objectifs. Non pas que William se refusait désormais toute relations avec une femme, mais il préférait garder ses distances et ne pas s'attacher comme il avait pu le faire. Du moins jusqu'à ce qu'il soit absolument sûr qu'elle ne le laisserai pas tomber.

Dyvan Welch

Admin - Le divan caché sous le bureau

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Posté Lun 11 Mai - 22:23
Message n°687 (12)

Elle ? Égayé la journée de quelqu'un ? Dyvan arque un sourcil, serrant son verre d'eau en silence. Elle fixe le primus, fronçant les sourcils. Cet abruti se fichait-il d'elle ? D'accord, cette situation était clairement à l'inverse de tout ce qu'on aurait put imaginer mais tout de même...

« Ne vous montrez pas condescendant, Commandant. Je suis armée d'un verre d'eau et je sais m'en servir. »

Woah, cette menace ! Le pire c'est qu'au vu de son expression, Dyvan semble y croire dur comme fer, ou bien peut-être cherche t-elle jusqu'à garder un minimum de dignité. Alors quand William lui demande quelle serait la réaction du phylarque s'il les voyait ainsi, elle hausse simplement les épaules, pour elle, la réponse était plus qu'évidente.

« Déjà, il y a peu de chance qu'il le fasse et s'il le fait c'est dans un but purement professionnel. Est-ce que vous insinuez que... Monsieur Maxwell puisse être jaloux ? » Elle penche la tête sur le côté, réfléchissant. « Non. Non je vous assure qu'il n'y a aucun risque que ça arrive. Je veux dire... c'est un spectre et le peu que l'on sait d'eux se résume à leur violence et leur endoctrinement... l'amour n'est clairement pas dans leur disposition. Sans doute que monsieur Maxwell a... agit comme ça par pure... disons.... nécessité. Voilà, nécessité. Je doute qu'il y ai plus que cela. »

Pourtant une chose était sûr, ce talent de charmeur dont il faisait preuve ça, ce n'était pas feinté. Il devait en avoir une sacrée pelletée d'amantes celui-là, contrairement à elle qui faisait tout pour se préserver depuis presque treize ans. Cette fois, c'est elle qui est gagné par la jalousie en imaginant Isaac avec des catins entre les bras. Elle termine son verre d'eau cul-sec et toise le primus qui ne semblait pas vraiment à l'aise et pire, qui avouait n'avoir que peu d'expérience en la matière. Dyvan s'offusque, entrouvrant la bouche et lève les mains.

« Donc vous êtes inutile si je comprend bien ?! Et je fais quoi moi ! Je me suis dit que vous en tant que commandant vous seriez plus à même de savoir comment... charmer un soldat, un tueur ou peut importe ce qui vous relie vous et la caste des spectres ! Mais finalement... vous ne servez à rien ! »

La jeune femme gémit, se hissant hors de sa cachette et plisse les pans de sa blouse blanche tout en déposant son verre d'eau vide sur le bureau. Alors que ses lèvres se plissent jusqu'à devenir si mince qu'elles en palissaient à vue d'oeil, elle lâche abruptement.

« Primus, commandant... Je vous prie de sortir de MA cachette. Vous n'y êtes plus le bienvenue tant que vous n'aurez pas trouver un moyen de vous rendre utile. Voyez cela comme un modeste paiement pour les soins que je vous octroie en tant que nouveau patient. » Elle se penche, l'observant et plisse les yeux avant de le menacer du doigt. « Trouvez un moyen, n'importe lequel mais je veux qu'à votre prochaine visite dans ce laboratoire, vous ayez au moins un conseil à me donner pour séduire un homme. Suis-je clair ? Maintenant hors de ma vue. Je vous conseil de ne pas me contrarier si vous tenez à recevoir un nouvel implant oculaire. Fichez le camp d'ici, maudit bipède phallocrate ! »

William Brown

Gamma Primus

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Posté Mer 27 Mai - 22:23
Message n°805 (13)

Un sourire se dessina sur les lèvres du Primus. Cette menace de verre d'eau dans la poire, William ne put s’empêcher de la trouver quelque peu attendrissante. Piètre arme de défense, mais qui pouvait se montrer capable de repousser quelque adversaire, piètre séducteur dans un bar à deux heure de matin. Mais, aucune de ces conditions n'étaient réunies. Il était aux alentours de 16h, dans un laboratoire, et William n'était certainement pas un séducteur. Bien que l'image de lui en train de s'adonner à de la séduction de bas étage dans un bar amusa le soldat. Alors,en souriant et d'un air amusé en désignant le verre d'eau, il prit la parole.

Oh ! Loin de moi l'idée de m'attirer les foudres de votre colère. D'autant plus que je ne pourrais rien faire face à une arme aussi puissante que celle-ci.

Cette révélation, bien qu'il refuserai de l'admettre, rassura grandement le Primus. A dire vrai, il se passerai bien d'une nouvelle rencontre musclée avec Isaac. Lors de leurs dernières rencontres, il était bien plus hâtif qu'aujourd'hui. Et pourtant, son impulsivité a encore grandit. Et ses compétences martiales aussi. Peut-être qu'un nouveau combat entre les deux serait plus équilibré, mais William ne ressentait pas vraiment l'envie de vérifier. D'autant plus, qu'en tant que Primus, il se devait d'entretenir sa réputation. Un Primus se doit d'être respecté, et irréprochable, tant dans son comportement, que dans ses aptitudes. Et, si il venait à affronter Isaac, et perdre, sa réputation en prendrait un sérieux coup.

Vous devez sûrement avoir raison. C'est vrai que je vois mal un spectre, Isaac qui plus est être capable de prendre du plaisir à autre chose que d'éclater des cranes.

Inutile ? Cette insinuation blessa le commandant dans son ego. Pourtant, il était vrai qu'en ce qui concerne les conseils amoureux, William était réellement inutile. Mais, il ne put s’empêcher de laisser une mine boudeuse apparaître sur son visage. De sa vie, William n'avait pas vraiment eu droit à une telle insulte. Il était bien des choses, mais il n'était certainement pas inutile. Répriment une vague de colère qui émanait des profondeurs de ses entrailles, le soldat se contenta de hocher les épaules. Puis, il sortit de sous le bureau. Il tourna la tête en direction de la scientifique.

Séduire ? Si au moins vous voulez qu'Isaac vous considère comme mes gars me considère. Soyez juste, impartiale, proche de lui. Mais montrez vous aussi capable d'être dure.

Il se retourna vers Dyvan.

Voilà comment je « séduis » des soldats.

Sur ces mots, il s'avança vers la sortie, puis, devant la porte, il marqua un bref arrêt.

Au revoir docteur.

Puis il quitta la pièce, regagnant sa caserne à grand pas, et en silence.

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